Au terme de cette année civile, Seigneur, nous levons les mains vers Toi, et à l’école de la Vierge Marie, Mère de Dieu et de toute grâce, nous voulons balbutier quelques MERCI, apprendre à Te rendre grâce.
BÉNI SOIS TU pour ta grâce qui nous a conduit au long des jours ; pour celle de te louer, de te chercher en communauté, te servir dans le frère et dans l’hôte… et d’avoir pu le faire en étant épargné par le virus. Sois béni pour l’abbatiat de D. Jean-Marc, poursuivi jusqu’en janvier, son repos et son retour parmi nous, et pour la suite de notre Histoire d’Alliance où ta grâce a soutenu l’inexpérience d’un nouveau pasteur.
BÉNI SOIS TU pour l’arrivée de Jean-Philippe, postulant depuis la Transfiguration, et pour ce désir de Te suivre dans la vie monastique, que tu sèmes encore aujourd’hui dans les cœurs ; Sois béni pour le séjour prolongé de Jacques et Christian, qui ont élargi notre tente pendant quelques mois. Béni sois-Tu pour la fidélité de nos anciens, qui nous entraînent à ta suite et à la leur ; pour le renouvellement des vœux de F. Laurent, et pour le chemin que F. Timothée poursuit en Terre sainte.
BÉNI SOIS TU pour le don immense de ton Eucharistie célébrée chaque jour quand la plupart des baptisés en était privé, et redécouvraient ta Parole, nourriture substantielle, dans leur église domestique, en famille. Par ce temps de confinement, tu nous as invités à creuser notre lectio, y forger notre écoute et puiser les paroles de consolation en faveur de tant de personnes blessées, inquiètes face à la maladie, aux difficultés de la vie, aggravées par la pandémie. Sois béni aussi de nous apprendre que ta parole a plus de goût quand nous la partageons en petits groupes, dans une écoute commune.
BÉNI SOIS TU pour nos bénévoles, salariés, nos employés de l’usine d’électrolyse, tous ceux sans qui nous ne pourrions vivre, ni accueillir, ni partager l’abondance dont Tu nous gratifies. Nous te rendons grâce pour l’amitié toujours serviable de Josette et sa retraite justement méritée, et celle de Patrice après de longues années de travail chez nous. BÉNI SOIS TU aussi pour les pauvres qui ont frappé à notre porte, et ont un peu dérangé notre confort ; pour Philippe notre compagnon au long cours de confinement, et pour tous ceux à qui nous essayons de répondre, d’aider.
Béni soit Tu pour nos hôtes perdus et retrouvés, pour les grâces qu’ils ont reçues ici de paix, de ressourcement ; Sois béni pour ceux qui nous ont témoigné de la sollicitude durant le confinement, ceux qui nous ont visité en ami, pour un partage, un enseignement : P. Patenôtre, P. Jean-Michel, François et William, P. Standaert. Merci pour la visite fraternelle de D. Eamon et P. Siméon, celle de P. Georges, et pour les liens de communion maintenus avec nos maisons-filles Val d’Igny et Géronde, et pour les liens resserrés avec toute la famille monastique. Merci aussi pour les liens avec notre diocèse et pour ce nouveau pasteur que tu lui donnes.
BÉNI SOIS TU pour ce que tu as accompli en chacun de nous dans le secret du cœur. Sois béni d’éveiller nos relations fraternelles à plus de confiance, de délicatesse, de compassion en nous libérant de la peur et des préjugés. Pour tous les services rendus, le plus souvent inaperçu, où ta charité est à l’œuvre. Merci pour les pardons échangés, et pour la grâce de le vivre ensemble au chapitre, en frères de miséricorde.
BÉNI SOIS TU pour les récoltes, abondantes, du verger, des pommes de terre, du potager, pour l’eau abondante de nos puits, et pour la nature qui nous redit sans cesse ta prodigalité, ta joie de donner en gratuité. Béni sois-Tu pour les multiples naissances dans nos familles, neveux, (arrière) petits-neveux et nièces ; pour la naissance d’Hector, chez Jean-Philippe. Sois béni enfin, aussi, pour Noëlle, Robert, Odile, Christine, dont les vies ont trouvé en toi leur plénitude et leur éternité, dans la communion de tous les saints.